En poursuivant la navigation sur notre site vous acceptez l’utilisation des cookies. Perso, nous on préfère les brownies pour le goûter ! En savoir plus
Du 8 au 11 mai 2018 se tenait à San Francisco la conférence annuelle de Google : Google I/O. Si l’entreprise américaine y a dévoilé de nombreuses nouveautés concernant ses différents services, comme Gmail ou encore Google Assistant, c’est surtout Android P, la prochaine version de son système d’exploitation mobile, qui était au centre des attentions. Ce système lancé en 2008 et qui est aujourd’hui utilisé sur plus de 75% des smartphones dans le monde – soit 2,3 milliards d’appareils – sortira dans sa neuvième version au troisième trimestre 2018.
Les plus gros changements de l’OS concernent l’apparence et la navigation sur mobile. L’ancienne barre de navigation aux trois boutons est remplacée par un unique bouton home, un peu plus allongé qu’il ne l’est aujourd’hui, et qui permettra plusieurs opérations :
Le bouton retour quant à lui n’apparaît qu’une fois dans une application. Plusieurs autres petits changements sont à remarquer comme, par exemple, l’heure qui est maintenant à gauche de l’écran ou encore le volume qui apparaît à droite lors de l’activation du bouton associé.
Ainsi, à travers cette navigation basée sur la gestuelle, de nouveaux types d’animations et un design à l’aspect coloré et arrondi, Android P s’annonce bien plus vivant et dynamique que ses précédentes versions.
Si le design semble être la principale nouveauté de ce système d’exploitation, d’autres fonctionnalités plus discrètes vont drastiquement changer notre manière d’utiliser nos smartphones. En effet, Google a choisi de miser gros sur l’intelligence artificielle à travers sa nouvelle fonction intitulée « App Action », se basant sur le machine learning afin d’analyser et prédire les comportements et actions des utilisateurs. Ces raccourcis peuvent apparaître sous plusieurs formes : appeler un contact que vous avez l’habitude de joindre à un horaire donné, écouter votre playlist favorite lorsque vous branchez vos écouteurs ou encore acheter une place de cinéma lors d’une recherche de film sur google. Une autre fonctionnalité appelée « Slice » permet d’effectuer des tâches avec certaines applications sans les ouvrir. Par exemple en recherchant une adresse dans la barre de recherche, il vous est directement proposé de commander un Uber pour cette destination. Enfin, le machine learning permet aussi d’améliorer la durée de vie de la batterie en analysant les fonctionnalités et applications dont l’utilisateur se sert majoritairement aux différents moments de la journée.
Google veut également combattre l‘addiction au smartphone. Avec la nouvelle fonctionnalité « Google Dashboard », l’utilisateur peut observer combien de temps il passe sur chaque application, à combien de reprises il a déverrouillé son appareil ou encore le nombre de notifications qu’il a reçues. À noter qu’un mode « ne pas déranger » plus poussé que sur les versions antérieures, inciterait à moins se servir de son téléphone. Il semble cependant assez paradoxal qu’une entreprise spécialisée en services technologiques souhaite voir ses clients réduire l’utilisation de ses propres produits… Sauf à vouloir anticiper les risques de plaintes de consommateurs, incapables de réduire leur dépendance à leur smartphone et à vouloir augmenter sa responsabilité sociétale.
Synerg’hetic vous accompagne
Convaincu de notre expertise ?