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Comment rendre un brainstorming efficace ?

4mins à lire

Lorsqu’une idée, une amélioration ou une solution doit être trouvée par une équipe, le brainstorming est souvent plébiscité. L’objectif de cette technique d’idéation ? Tirer d’un groupe de réflexion le maximum de suggestions en un minimum de temps. Son efficacité est néanmoins remise en cause par certaines équipes : mal compris par les participants, pas efficient… Réussir un brainstorming est pourtant possible en suivant les quelques principes qu’avait défini Alex Osbord lorsqu’il l’a inventé en 1950. 

Bien introduire le brainstorming 

En amont de la séance, il est indispensable de mettre en situation les participants. En leur demandant de réaliser un travail préparatoire sur le sujet qui sera abordé, les participants arrivent en brainstorming avec une connaissance qui, même si elle est peu profonde, leur permettra de saisir les complexités du sujet et les enjeux de la séance. 

Pour débuter la séance, une présentation d’introduction est également la bienvenue. Elle permet de rappeler le sujet, la problématique que l’on va chercher à résoudre, et tous les éléments qui peuvent mettre en contexte les participants. Une phase de question de quelques minutes suite à cette présentation laissera aux participants le temps d'assimiler les informations et de demander des précisions s’ils en ont besoin. 

Mettre l’équipe de travail en confiance 

Même si prendre part à des exercices de créativité paraît simple, dans l’application il est facile de tomber dans des travers naturels : les paroles des plus gradés hiérarchiquement s’imposent, les plus sceptiques empêchent les créatifs de donner des idées par dizaines, etc. 

Pour les éviter, bouleverser les habitudes de travail s’avère très efficace : essayez de sortir du cadre quotidien parfois strict qui peut entourer les participants en privilégiant un café, une terrasse, un jardin… Ne pas être assis autour d’une table de réunion crée immédiatement une ambiance plus chaleureuse et détendue. 

Une fois le lieu choisi, et la présentation d’introduction faite, il est important de mettre à l’aise les participants pour libérer la parole et favoriser leur créativité en rappelant quelques règles essentielles : 

  • il ne faut pas émettre d’avis négatif ou de jugement sur les idées qui sont émises. Cela peut brider les participants, or toute idée - même farfelue - peut en faire venir une autre ; 
  • il ne faut pas couper la parole, et il est nécessaire de faire preuve de bonne volonté pour atteindre l’objectif de l’exercice ;
  • il est très important de rebondir sur les idées des autres pour faire avancer la réflexion. 

Un brainstorming réussi nécessite des participants impliqués et qui parlent sans crainte. Un exercice pour rompre la glace - couramment appelé un « icebreaker » - peut être le bienvenu en ouverture de session. Drôle ou décalé, il permet aux participants de se découvrir et d’aplanir les éventuelles relations hiérarchiques. Un icebreaker réussi facilitera l'enchaînement des autres exercices tout au long de la session. 

L’organisateur : un rôle central 

Pour les participants comme pour l’organisateur, une session de brainstorming ne s’improvise pas. L’organisateur doit donc avoir défini son objectif à atteindre, le partager aux participants et le garder en tête pendant tout l’atelier. Il aura également réfléchi à une segmentation du temps de travail en divers exercices à réaliser seul ou en équipe, et aura prévu un exercice joker au cas où un exercice ne fonctionnerait pas. Il aura finalement défini le temps qu’il souhaite allouer à chaque exercice, pour éviter que la séance prenne plus de temps que prévu et lasse les participants.   

Le jour J l’organisateur est plus qu’un meneur, il est aussi le facilitateur et l’arbitre en cas de débat, non-respect des consignes ou dérives du sujet. Il doit donc garder les règles en tête et les rappeler aux participants si nécessaire. Sa gestion du temps sera primordiale pour ne pas perdre les bénéfices du brainstorming : une session efficace dans un temps réduit.

À la fin de la séance, le résultat peut être encore flou : aucune idée ne sort finalisée à la suite d’une session. L’organisation doit donc prévoir de la retravailler, pour en tirer tout son potentiel, et devra peut-être reprogrammer une session pour l’approfondir. 

Pour éviter l’effet déceptif, les solutions doivent donc rapidement être retravaillées, et les participants informés de l’avancée de l’idée. Il est important de penser à les remercier de leur implication, et de leur demander un retour pour améliorer les prochaines sessions !

À la suite d’une séance, il est important de remercier les participants et de les informer de l’avancée des idées une fois le re-travail effectué dessus. 

À Synerg’hetic, lorsque les projets de nos clients nécessitent de trouver de nouveaux concepts, nous utilisons ces principes pour garantir l’efficacité de nos ateliers d’idéation.

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